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L’armée camerounaise, socle de la promotion des valeurs de l’unité, de paix et du développement

Les forces de maintien de l’ordre, ont toujours été perçues comme des rouleaux compresseurs. Pour le commun des mortels, le policier, le militaire ou encore le gendarme est celui-là qui doit semer la panique du simple fait de sa tenue. « La tenue, c’est l’Etat. Et donc, ne pas avoir peur d’un homme en tenue

c’est faire outrage à l’Etat. » Ce témoignage de Jean Pierre, Septuagénaire résident à Ndiengsouo (une banlieue de Bafoussam), corrobore avec l’imagerie populaire. Normal. N’a-t-on pas souvent entendu dire dans les rues : ‘’la peur du gendarme est le commencement de la sagesse’’.

Cette conception se situe aux antipodes de la capacité dont peut se prévaloir l’armée dans le processus de développement.

Très normal encore que le bénéfice du doute soit accordé. Surtout lorsque l’armée se dessine elle-même comme ‘’la grande muette’’. Ici, on ne parle pas assez et on ne se laisse pas non plus fréquenter (n’importe comment encore moins par n’importe qui).

En plus de ses missions régaliennes que sont la protection des frontières territoriales, l’intégrité territoriale entre autres, l’armée joue également plusieurs rôles en l’occurrence ceux se rapportant au développement socio économique. C’est une philosophie que le chef suprême des forces armées, S.E Paul BIYA nourrit depuis qu’il a décidé de moderniser l’armée.

C’est dire que, compte tenu des exigences de l’heure, toutes les compétences dont regorge l’armée devraient se mouvoir. Qu’il s’agisse du génie civil, de la médecine, l’enseignement, la musique, la conduite, etc.

Sous les projecteurs…

Cette volonté du Président de la République fait chemin avec la pensée du philosophe français Montaigne qui invite à ‘’oser’’. Répondant favorablement à l’appel, plusieurs talents ont pu éclore. Le domaine artistico-littéraire est, quant à lui resté prolifique parce que propice et fertile. Tous les acteurs ou presque essayant de prôner les valeurs en vue de l’édification d’une nation paisible d’abord, ensuite d’apporter leur pierre à l’exaltant processus de développement dont s’est approprié le Cameroun. Développement morale, physique, infrastructurel, structurel ou tout simplement matériel.

Le pays jouit d’un encrage structurel important malheureusement peu appréhendé de tous.

C’est fort de l’impact du fossé identitaire opérationnel qui caractérise les camerounais dans leur généralité, et plus spécifiquement les agents de l’Etat, qu’une production littéraire vient lever le voile. DROIT ADMINISTRATIF ET CONTENTIEUX ADMINISTRATIF Applicables au Cameroun.

Fruit d’une analyse critique du contexte camerounais du Juriste-Ecrivain Njouom CHOUAIBOU, l’ouvrage de 398 pages, rafraîchie la mémoire à ceux qui semblent avoir oublié les notions du droit administratif et/ou du contentieux administratif et d’une part, et renseigne sur les prémices du droit d’autres parts.

DROIT ADMINISTRATIF ET CONTENTIEUX ADMINISTRATIF Applicables au Cameroun « n’est pas un ouvrage dont le but est de dresser les petits fonctionnaires ou populations, civils eu non, contre les grands responsables ». Au contraire. « Il se propose de compiler en un document unique et facilement exploitable la quasi-totalité des règles qui encadrent les relations entre l’administration et les administrés d’une part, et la procédure à suivre pour engager, régler ou alors trancher les litiges et contentieux pouvant découler de l’action administrative de l’Etat d’autres parts».

Car, il va de soi que ceux qui animent ou administrent la machine de l’Etat sont des personnes physiques et par conséquent faillibles. C’est dans le but d’anticiper sur les diverses formes de faiblesse et de dérive auxquelles l’administration par le truchement de ses animateurs (administrateurs) peut en être l’objet, qu’il était donc nécessaire d’établir un certain nombre de règles dans le dessein essentiel de gouverner les relations entre l’Etat et ses administrés (personnes physiques ou morales de droit privé), de créer des mécanismes de contrôle et/ou de contrainte pouvant permettre à chacune des deux entités aux prérogatives de remplir légitimement sinon légalement leur ‘’contrat social’’.

Pour l’auteur, l’ouvrage qui s’articule en deux (02) livres intitulés respectivement «DROIT ADMINISTRATIF » (livre premier) et « CONTENTIEUX ADMINISTRATIF » (livre deuxième) ambitionne de sortir tous les citoyens de l’obscurantisme et que leurs droits soient connus. Encore que ‘’nul n’est censé ignoré la loi’’. Cet ouvrage conçu ans un langage simple autour d’une question complexe qu’est le droit, qui plus est, droit administratif et des voies de recours du contentieux administratif, se veut une boussole mieux un miroir qui permet aux responsables de faire leur autocontrôle ou autocritique tel que recommandé par le Chef de l’Etat, chef de l’administration.

Dans un discours à la nation le 19 mai 2001, Paul BIYA rappelait : « cet autocontrôle/autocritique (contrôle de la légalité, compétence, but, motifs, visas, etc.), évitera à notre administration des nouveaux recours des administrés débouchant généralement et malheureusement sur des décisions juridictionnelles d’annulation des actes et de condamnation aux dommages et intérêts ; toutes choses qui ne l’honorent pas pourtant. »

NJOUOM CHOUAIBOU, Sous-officier de la gendarmerie nationale, Officier de police judiciaire diplômé spécialisé en matière d’infractions terroristes, est né le 20 janvier 1983. Juriste formé à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Dschang, celui qui arbore depuis le 1er avril 2018 les épaulettes d’Adjudant et en détachement à la Brigade de gendarmerie de Bamendjou, dit être en permanence animé par la volonté de servir l’Etat camerounais. Son engagement sous les couleurs du pays doublé à ses actions au quotidien en faveur des populations et de leurs biens, est l’une des batailles pour lesquelles il n’est pas prêt à faillir.

Encore qu’il est épris de justice, d’équité et d’égalité. « Me demander de revenir sur l’état des relations que j’entretiens avec les populations, je voudrais dire que répondre me paraît difficile. Cependant, je pense humblement qu’il aurait été indiqué que cette question soit posée aux directement populations. Sans prétention aucune, ce que je pense au regard du retour de l’ascenseur que nous avons, il n’est pas sibyllin de reconnaître que les populations de Bamendjou dans leur majorité, apprécient le travail que nous faisons. Et cela même que la Hiérarchie, le Haut Commandement militaire nous recommande. Cela participe au développement.

Il va de soi que la raison d’être d’un home en tenue dans une cité c’est d’abord la préservation de la paix sociale, la sécurité. Nous nous y attelons suivant les recommandations de la Très Haute Hiérarchie. En un mot comme en mille, nous nous battons corps et âme pour que ces idéaux prônés par le chef de l’Etat, chef suprême des forces armées, soient une réalité et maintenus sur l’étendu du triangle national ensuite. »

‘’Droit administratif et contentieux administratif’’ paru en mai 2016, propose à tout lecteur un éventail de 25 modèles de requêtes ou recours entièrement rédigés, des cas pratiques résolus et illustrés par la jurisprudence administrative ; plus de 60 décisions jurisprudentielles administratives, l’ensemble des textes législatifs et réglementaires relatifs au droit contentieux administratif, à l’assistance judiciaire, sans oublier le lexique des termes juridiques. Il ne reste plus qu’à tous citoyens de s’en procurer.

   Pascal Venus NGABANG(ouestmediainfo.cm)

 

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